Selon un document de promotion pour l’investissement publié par Agence Nationale de Développement de l’Investissement (l’ANDI) en 2013, La promotion de ce secteur figure parmi les objectifs importants que la Wilaya s’emploie à concrétiser, mentionnant les facteurs naturels, historiques et culturels dont jouit la région de par ses sites notamment archéologiques, historiques et culturels (sites de Taoura, Madaure, Khemissa, Tiffech et l’olivier de Saint Augustin), de hammams thermaux (Ouled Ziad, El Ma Lahmar, El F’Hiss et Tassa) et de sites naturels dont les forêts (tourisme de montagne de détente et de loisir), où le patrimoine sylvicole (exploitation forestière) occupant près de 20% du territoire.
Ignorant de même la réalité du terrain, le plat document invitant au tourisme convient sur la multiplicité des potentialités et des grandes opportunités à l’investissement et à la réalisation de projets touristiques prometteurs tels que les complexes touristiques, d’hôtels, de piscines, de parc de loisirs et d’attraction…. les gros mots permettent aussi de rêver.
Seulement, là maintenant, le parc hôtelier de la wilaya compte pas moins de 7 établissements d’accueil d’une capacité de 220 lits plus 12 lits en citant les stations thermales. La qualité du service étant exclue du rapport de l’ANDI, seule une aventure sur site permettra de mesurer l’écart que propose le secteur touristique à Souk Ahras à quelques minutes de hammamet (Tunisie).
Si bien des réalisations restent à faire au vu du misérable patrimoine hôtelier de la wilaya, certaines mentalités devraient aussi évoluer pour favoriser la venue des investitures nationaux déjà et internationaux par miracle. Pour voir plus grand et je suis optimiste en affirmant le contraire, une véritable stratégie touristique sans impliquer la société civile et les partenaires sociaux est une utopie. La Tunisie et son patrimoine touristique sont très très loin.
Synthèse : Tarik OUAMER-ALI
Web tour : http://www.andi.dz/PDF/monographies/Souk_ahras.pdf